DHKC 250: MERYEM ATLUN, 90e MARTYRE

Front révolutionnaire de libération du peuple

Date: Le 2 avril 2002; Communiqué: 250

Dans la résistance qui dure depuis un an et demi, une 90e martyre: Meryem Altun. Elle s’est sacrifiée pour que son peuple vive librement et humainement…

C’est nous qui mourons. Nous, le peuple. Les plus braves enfants du peuple. En Palestine, en Turquie, dans les camps de réfugiés, dans les camps nazis de type F, c’est la même chose… Les combattants fédaïnes palestiniens marchent sur la tyrannie, le corps chargé d’explosifs. Sa maison ou son quartier-général est encerclé, mais le Palestinien résiste et tombe en martyr… De même, les combattants fédaïnes de notre pays continuent à marcher sur la mort dans les prisons de type F.
Que veut-on au juste? Ce sont des choses toutes simples, claires, incontournables, sans lesquelles il est impossible de vivre: la liberté et la dignité. Les Sharon, les Ecevit veulent écraser les aspirations justes et légitimes du peuple dans le sang. Dans notre résistance par le Jeûne jusqu’à la Mort, nous avons donné une 90e martyre. Elle était incarcérée dans la prison d’Ümraniye lorsqu’eût lieu le massacre du 19-22 décembre 2000. Après le massacre, notre camarade Meryem Altun a été emmenée à l’hôpital de type spécial à Kartal (Istanbul). Le 3 juin 2001, elle a fait partie de la cinquième équipe du Jeûne de la Mort. Le 31 mars dernier, elle est tombée en martyr à l’hôpital d’Etat de Sagmalcilar.
Nous continuons à mourir; avec courage, abnégation, avec un esprit de sacrifice sans limite, avec nos idéaux… Comment des hommes et des femmes peuvent-ils ainsi mourir? Comment peuvent-ils ainsi SACRIFIER leur ÂME? Toute personne un tant soit peu digne et consciente doit se poser cette question. Après réflexion, la réponse apparaît de manière cinglante, tant dans notre pays que dans d’autres coins du monde. Principalement en Palestine.

PARTOUT DANS LE MONDE, LA SOURCE DE L’AUTO-SACRIFICE, C’EST LA SOUFFRANCE FAROUCHE

Est-ce que la Palestine est si ‘loin’ de nous? Les conditions qui y règnent sont-elles si différentes? Que voyons-nous à la télévision; les quartiers-généraux des Palestiniens encerclés… Les tanks et les grues israéliens éventrant les murs de l’édifice. Entre-temps, Israël assassine et arrête les Palestiniens cernés de toutes parts. Rappelez-vous les images du massacre du 19-22 décembre dans les prisons de Turquie. Fondamentalement, il n’y a pas de différence. A la TV, nous voyons des Palestiniens couchés parterre, déshabillés pour être fouillés, marqués d’un cachet. Pour humilier un peuple, les assassins sionistes font tout ce qui est en leur pouvoir. Maintenant, revenons-en aux prisons de type F situées en Turquie. Le 19 décembre, les détenus, dont certains avaient été blessés par balles, ont été torturés, puis déportés vers les prisons de type F. Là aussi, la torture les attendait. Les fouilles corporelles après déshabillement, ce sont des tortures “légères” direz-vous. Mais nous avons également vécu tout ce que les assassins sionistes ont fait: en Turquie, les tortionnaires ont violé des détenus avec des matraques, il leurs ont uriné dessus. Ils leurs ont fait subir toutes sortes de tortures inimaginables.
Dans les prisons de Turquie, face à cette barbarie, des détenus se sont immolés. Si les grèves de la faim durent depuis tant de mois, c’est précisément à cause de ces atrocités. Que dit aujourd’hui Sharon à propos d’Arafat? « Abandonne tes camarades et ton peuple pour vivre dans l’exil… Mais ton billet sera un aller-simple… » Sharon recourt ouvertement à l’humiliation. Il veut forcer Arafat à capituler, à vendre ses compagnons de lutte, à renoncer aux idéaux pour lesquels il se bat depuis des décennies. Dans le fond, l’imposition par la force des prisons de type F, c’est pareil. Au cours de ces derniers mois, nous avons déjà écrit ces phrases des dizaines de fois. Seulement, dans ces phrases, il y avait deux différences: à la place d’Arafat, c’étaient les détenus révolutionnaires et à la place de Sharon, il y avait le ministre de la justice, Sami Türk.
A travers les prisons de type F, on veut imposer aux révolutionnaires de Turquie, une capitulation et une humiliation similaires. Souvenez-vous : d’après les circulaires de Sami Türk, pour que les détenus puissent bénéficier « d’espaces communs » pour trois à cinq personnes, il fallait qu’ils prouvent leur « docilité » et leur degré de « réhabilitation ». Durant les visites, on vous fouille les chaussures… durant les visites de l’avocat, on vous déshabille… durant les recensements, on doit se mettre au garde-à-vous… C’est contre cette humiliation, ce déshonneur, contre cette politique de capitulation et de repentence que notre résistance se poursuit. Tant que cette campagne d’assujetissement durera, notre résistance se poursuivra sous diverses formes. Meryem Altun et ses camarades sont des combattants fédaïnes qui se sont sacrifiés pour que notre peuple vive librement dans une patrie indépendante. Ils meurent pour que des générations futures connaissent l’indépendance et la liberté.

Pour détruire l’infrastructure du terrorisme : atrocités en Palestine
Pour détruire l’infrastructure du terrorisme : prisons de type F en Turquie
Pour détruire l’infrastructure du terrorisme : massacres en Afghanistan

Sharon déclare vouloir « assécher les sources du terrorisme » pour justifier son attaque contre le peuple palestinien. L’oligarchie de notre pays avait évoqué les mêmes raisons : les prisons alimentent et dirigent le terrorisme… disaient-ils.
Après le massacre des 19-22 décembre, le ministre de la justice et le porte-parole de l’état-major avaient déclaré, « nous avons porté un grand coup au terrorisme ». Le prétexte de Bush pour attaquer l’Afghanistan était le même.
Voyez donc ce que l’on fait pour assécher les sources du terrorisme. Les territoires palestiniens sont transformés en camps nazis, leurs maisons sont transformées en prisons, les exécutions se font à la chaîne, … Le 19 décembre, à la prison Bayrampasa à Istanbul, six femmes ont été brûlées vives… les raisons sont les mêmes. A la prison d’Ümraniye et de Çanakkale, les détenus avaient été assassinés par balles ou au moyen de bombes fumigènes… les raisons étaient les mêmes. Rappelez-vous les scènes apparues sur les écrans télévisés entre le 19 et le 22 décembre. Minutieusement sélectionnées par l’état-major de l’armée, ces images ne montraient que le millième de ce que les détenus avaient subi. Mais même cet échantillon de choix a suffisamment révélé la dimension de l’horreur. Les 20.000 bombes lancées sur les détenus sont en soi, assez explicites… les raisons étaient les mêmes. Les bombes pleuvent sur les villageois aghans déjà terrassés par la pauvreté. Des milliers d’Afghans sont assassinés… Les raisons sont les mêmes. Quand on dit terrorisme, le temps s’arrête ou plutôt, les tyrans croient qu’il s’arrête. En réalité, tout le monde commence à s’interroger sur cette démagogie minable. Une remise en question qui commence avec la réalité palestinienne. Tôt ou tard, elle parcourra notre pays. Tôt ou tard, la période de légitimisation, par la démagogie, des prisons de type F, des cellules d’ISOLEMENT et de GUANTANAMO prendra fin. Car le terrorisme des impérialistes et de ses collaborateurs est tel qu’il transcende leur propre démagogie au point de la rendre inefficace. Le prétexte de l’assèchement des sources du terrorisme est devenu un véritable euphémisme pour désigner la terreur impérialiste contre le peuple qui, de jour en jour, se révèle être plus féroce et plus meurtrière.

NOS COMBATTANTS FEDAÏNES REPRESENTENT LE ZENITH DU PATRIOTISME

La famille de Meryem Altun vivait en Angleterre. Elle aussi, vécut sept ans en Angleterre. Sept années durant lesquelles elle milita. Mais pour elle, rejoindre la lutte dans son pays était le plus important. Elle renonça donc à la culture et au pain de l’impérialisme pour son pays. Peu après son retour, elle tomba dans les mains de ses tortionnaires. Lisez ce qu’ils lui ont dit: Tu es jeune et belle. Tu as vécu en Angleterre. Pourquoi es-tu revenue alors que tu vivais là-bas? Ils (ses camarades) utilisent toujours des gens tout jeunes, comme toi … Tu risques ta peau pour rien. Si tu parles, si tu reconnais avoir commis ce que nous allons te dire et si tu nous permets de te venir en aide, tu pourras retourner auprès de tes parents… Ne te démène pas pour rien… Elle refusa la trahison. Elle préféra mettre sa jeunesse au service de l’indépendance, de la liberté, du socialisme, de son pays et de son peuple. Dans les salles de torture, elle apprit à mieux connaître sur le régime qui dirige son pays. Voici un extraît de ce qu’elle a vécu dans la salle de torture: « Ils m’ont dit : ‘Déshabille-toi’ . Je ne me suis pas déshabillée. J’ai alors été déshabillée de force et aspergée d’eau sous pression… Ensuite, j’ai été suspendue par les bras dans la pièce prévue pour cela. Ils ont essayé de me retirer mon pantalon. Je me suis débattue pour les en empêcher. Je leur ai crié : ‘Ordures’… Ils m’ont battue et m’ont insultée. Ils m’ont tour à tour aspergée d’eau froide et m’ont suspendue dans un va-et-vient incessant… Ils m’ont ensuite plongé la tête dans un seau plein de saletés. De temps en temps, ils me retiraient la tête en me demandant : assez ou encore… Ce fut un cycle interminable de suspension par les bras (pendaison palestinienne), d’eau froide, d’asphyxie dans de l’eau sale et de torture psychologique. J’ai été emmenée vers une autre pièce où j’ai été tabassée. Les vêtements que je portais étaient mouillés et je tremblais. Ils m’ont sommé de me déshabiller, puis se sont rués vers moi pour me retirer mes vêtements de force. Ils ont dit qu’ils me violeraient tout en faisant des attouchements. »

CES CHOSES SONT ARRIVEES DANS CE PAYS!

Ce n’est pas la police israélienne mais la police de la république de Turquie qui a agi ainsi.
A la tête de cette police, il n’y avait pas Sharon, mais des gens, tout aussi connus : Çiller et Ecevit. Voici ce qui arrive dans ce pays. Voici la source de la violence. Voici la source des actions fédaïnes. Les combattants fédaïnes sont les produits de ces terres, de ces circonstances. Le 21 juin 2000, notre camarade Meryem Altun dit ceci à la réunion des volontaires pour le Jeûne de la Mort: « Je suis prête à assumer toutes les missions durant cette résistance. Nous vaincrons mais cette victoire nécessitera un lourd tribut… Meryem Altun est née le 18 août 1976 à Istanbul ( mais inscrite sur le registre de l’état civil de la ville de Kayseri). Meryem Altun fréquenta le lycée d’Ümraniye ou elle commença à s’engager dans la lutte pour les droits et libertés, mais elle quitta le lycée en deuxième année. Son frère Kahraman Altun, était un combattant de Devrimci Sol (Gauche révolutionnaire). Il tomba en martyr à Izmir en 1991.

A la fin de l’année 1991, Meryem rejoignit sa famille à l’étranger. Elle vécut sept ans en Angleterre. Là aussi, elle s’engagea dans la lutte. Elle fut arrêtée à deux reprises et connut les cellules des prisons européennes pendant six mois. A la fin de l’année 1998, elle retourna au pays. Elle prit part à une unité armée pour se battre contre l’opression. Elle savait que les impérialistes et les partis de l’ordre établi n’allaient pas docilement offrir un pays où règnerait l’indépendance, la liberté, la dignité et la prospérité. Voici ce qu’elle écrivit un jour: La victoire ne nous sera pas offerte. Nous l’emporterons en résistant, en le payant de notre vie. Aujourd’hui, Meryem incarne l’esprit de sacrifice et la victoire tant désirée.

Devrimci Halk Kurtulus Cephesi

Front révolutionnaire de libération du peuple

Meryem Altun

Our comrade Meryem Altun said on June 21, 2000, at a meeting of Death Fast Volunteers: “I want to state that I am ready to take on any kind of duty during the resistance. We will win victory, we will win by paying a price.”

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DHKC 250: MERYEM ALTUN SELF-SACRIFICE AND PALESTINE

Revolutionary People’s Liberation Front

Date: April 2, 2002; Statement: 250

The 90th martyr in a year and a half’s war and resistance: Meryem Altun sacrificed herself so that her people can live freely and like human beings

Our people are dying; we, the people. For the most heroic among the people, it is the same whether it is in Palestine, in Turkey, in the refugee camps and in the F-Type Nazi camps The Palestinian sacrificial fighters march along, under tyranny, with bombs strapped to their bodies. Surrounded in a building, a Palestinian in his office fights and is martyred…. The sacrificial fighters of our country and in the F-Type prisons are marching along the road to death. Continue reading “DHKC 250: MERYEM ALTUN SELF-SACRIFICE AND PALESTINE”

END ISRAEL’S OCCUPATION! (2002)

Date: March 29, 2002 Statement: 249

We call on the people of the entire world; now it is time to be on the side of Palestine!

This morning Zionist Israel launched a new attack on the people of Palestine and their national leader, an attack of much greater dimensions than those carried out before. Israeli terrorist rule is continuing in Palestine. Arafat has been surrounded; the people of Palestine have been imprisoned in their houses. Dozens of Palestinians have been murdered. Hundreds have been taken away to torture centres.

The world is watching it from the sidelines; not least the Arab world which is led by petrol sheikhs. Another world watching from the sidelines consists of the European countries which are led by the imperialists. And yet another world watching from the sidelines consists of institutions such as the United Nations, which are under the control and leadership of imperialism and NATO. BUT THE WORLD’S PEOPLE CANNOT WATCH PASSIVELY FROM THE SIDELINES!

This silence, this passive watching, is not the expression of the thoughts and feelings of the world’s people. The attack by Zionist Israel is openly approved of by the USA. The latest war which has been started against the Palestinian people on the morning of March 29, is the continuation of the USA’s war against the peoples of the world.

To all revolutionary, patriotic, progressive and democratic organisations,

To all anti-imperialists and opponents of US domination,

To all Islamists and those who are on the side of justice, freedom and labour. It is time to show with our actions in the city squares that we are on the side of the Palestinian people, and to express the common anger of the world’s people against the imperialist-Zionist attack and against the indifference and silence to which they are trying to condemn our world. People of the world, let’s unite around the people of Palestine!

Think of our brothers and sisters in Ramallah and the West Bank, in Gaza and in Sabra and Shatila. We must not abandon besieged Palestine! Let’s shout our demand: End Israel’s occupation!

To the human race! wherever in the world you live, whatever your political views are; if you’ve got a heart, conscience and a mind, this appeal is to you!

Ordu province, Yeşilkent village martyrs – March 20, 2007

On March 20, in Ordu Province’s Unye district, near Yesilkent, a gendarmerie special team was involved in a clash with one of guerrilla units connected to the Black Sea Area Command of DHKC(Revolutionary People’s Liberation Front), and three of our guerrillas were martyred. Three of our vanguard in the People’s Liberation War in the mountains, Gokce Sahin, Sengul Gulsoy and Turan Sahin, gave their lives with honour, courage and pride in the mountains under the banner of independence, democracy and socialism. In every facet of this country, a war front exists. Continue reading “Ordu province, Yeşilkent village martyrs – March 20, 2007”

DHKC 248: GUERILLA WAR NEAR BLACKSEA

Devrimci Halk Kurtuluş Cephesi

Date: March 26, 2002 Statement: 248

In the shantytowns, in the prisons, in the mountains.

Everywhere there is resistance and war! The resistance and war will continue everywhere!

 

On March 20, in Ordu Province’s Unye district, near Yesilkent, a gendarmerie special team was involved in a clash with one of our guerrilla units connected to the Black Sea Area Command, and three of our guerrillas were martyred. Three of our vanguard in the People’s Liberation War in the mountains, Gokce Sahin, Sengul Gulsoy and Turan Sahin, gave their lives with honour, courage and pride in the mountains under the banner of independence, democracy and socialism. In every facet of this country, a war front exists. Continue reading “DHKC 248: GUERILLA WAR NEAR BLACKSEA”

DHKC 246: Dogan Tokmak Ist Am 287. Tag Des Todesfastens Gefallen

Revolutionäre Volksbefreiungsfront

Datum: 16. März 2002 Erklärung: 246

USA, IMF und EU können sich freuen; die pro-amerikanische, pro-IMF Regierung kann sich freuen;

Die Kerkermeister von Hikmet Sami Tuerk und die Mengele’s von Osman Durmus haben einen weiteren Todesfasten widerstands kämpfer beseitigt!

Dogan Tokmak Ist Am 287. Tag Des Todesfastens Gefallen

Sie können sich freuen, noch ein Widerstandskämpfer weniger in den F-Typ Gefängnissen. Sie können aufjubeln, noch ein Revolutionär weniger auf den Böden Anatoliens. Sie können sich freuen, noch ein freies und mutiges Herz, welches den Faschismus, Imperialismus und die Oligarchie herausfordert, hat seinen letzten Atemzug gemacht. Continue reading “DHKC 246: Dogan Tokmak Ist Am 287. Tag Des Todesfastens Gefallen”

Doğan TOKMAK

“Auch in Zukunft werde ich den Weg von Erhan, Mehmet, Sadik und unseren Gefallenen einschlagen.”

Unser Genosse Dogan Tokmak wurde im Jahre 1972 im Hafik, Emre Dorf in Sivas geboren. Aufgrund seiner Umgebung war im das Revolutionärsein nicht fremd. Sein direkter Kontakt zu unserer Organisation begann im Jahre 1989. Im frühen Alter nahm er sich einer Lösung für die Probleme des Volkes an und machte sich vertraut mit dem Ideal der Unabhängigkeit des Landes. Continue reading “Doğan TOKMAK”

Yusuf Kutlu

Unser Genosse Yusuf wurde in der Ortschaft Ekinci in Hatay/ Antakya geboren. Er gehoert zu den arabischen Aleviten oder wie sie in der Gegend genannt werden, zu den Nusayris.

Er war 29 Jahre alt und nahm am Volksbefreiungskampf teil. Er war von Beruf Autolackierer. Wie das gesamte Volk hatte er viele Gruende, um gegen das System zu sein. In seinem Lebenslauf an unsere Organisation sagte er ueber sich: Meine Muttersprache ist arabisch. Ich kann sie weder lesen noch schreiben , nur sprechen. Er konnte wie Millionen Kurden, Araber, Lasen, Tscherkessen, die in diesem Land leben, nicht in seiner eigenen Sprache lesen und schreiben. Er konnte nicht in seiner eigenen Sprache lernen: Auch seine Muttersprache war verboten.

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Yusuf Kutlu

Our comrade Yusuf was born in Ekinci, Antakya, Hatay Province (southern Turkey, near the Syrian border). He was an Arab Alevi, who are called Nusayris locally. He was 29 years old. He took his place in the people’s liberation struggle. He was a worker.

He painted cars for a living. Like all of our people who are against the system, he had a number of reasons for thinking that way. As he put it in his curriculum vitae to our organisation: My native language is Arabic. But I only know how to speak it. I do not know how to read or write it. He was like millions of Kurds, Arabs, Laz, Georgians and Cherkess living in this country who cannot read or write their own language. They cannot receive education in their own language. Their languages are banned. In such a country, those who suppose that they can put an end to people like Yusuf Kutlu do not know the truth or are deceiving themselves.

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